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La maison Workwell

L’expérience commence sur les marches du perron quand la maîtresse de maison vous demande de troquer vos souliers contre des chaussons. Bienvenue chez Workwell dont le siège social s’est glissé dans les murs d’une ancienne maison nichée dans un recoin du 17e arrondissement pour vivre une expérience du « travailler autrement ». « Il était très important pour mon associé Paul Dupuy et moi-même de retrouver l’esprit maison que nous avions connu à San Francisco. J’ai eu le coup de cœur pour celle-ci avec sa cuisine, ses chambres et son jardin », se souvient Marie Schneegans, fondatrice de l’application Workwell. Séduite par son caractère atypique, la jeune femme décide d’en faire le siège social de son entreprise, mais surtout de la conserver dans son jus, cultivant même le côté résidentiel de chacun des espaces de vie et de nuit. Le sous-sol est utilisé pour des cours de yoga mais aussi comme studio pour le CTO qui peut y rester dormir. Le salon et la salle à manger sont configurés comme des salles de réunion, mais conservent tous les attributs de la pièce de réception : confort, convivialité… La cuisine, « qui joue un rôle clé dans nos valeurs », représente l’épicentre de la maison. Le jardin, tout de wifi irrigué, est un lieu de travail et d’inspiration pour les 25 collaborateurs de Workwell. À l’étage, deux chambres accueillent occasionnellement le CEO new-yorkais, des développeurs et… Marie, qui vit sur place. Sans oublier une bibliothèque et une terrasse, compléments naturels du bien-être au travail. Au 2e étage, les chambres ont cette fois-ci été troquées contre des bureaux. Deux salles de bains enfin complètent la maison, car les collaborateurs Workwell sont également de fervents sportifs à leurs heures. Après un bail d’un an, Marie Schneegans ne regrette finalement qu’une seule chose : la maison s’avère trop petite par rapport aux ambitions de croissance de la start-up. « Nous devons trouver une autre maison d’ici la fin 2018 dans Paris et accessible, car on veut attirer les meilleurs développeurs de la place », conclut la start-uppeuse de 24 ans. Message est passé… SaR