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À la rencontre de François Brounais, Haworth

François Brounais a trois passions : l’international, le management et la transformation des organisations.

L’international est sa source d’inspiration. Élevé professionnellement au Moyen-Orient, en Asie, puis à l’influence anglo-saxonne – il a exercé une décennie à Londres –, il débarque en 1999 à Chicago pour gagner les rangs d’un fabricant de mobilier qui ne tardera pas à faire partie de la grande maison Haworth. Repéré par ses pairs, François Brounais est appelé à Paris en 2003 pour organiser l’activité grands comptes de la marque en Europe. Un an plus tard, il prend la tête de la structure française tout en pilotant les activités du groupe dans la région Wemea (Western Europe Middle East Africa). Ses collaborateurs disent volontiers de lui qu’il n’a pas son pareil pour « s’imprégner des cultures et apprendre des autres ». L’intéressé confirme : « j’ai la chance de pouvoir observer et comprendre des cultures différentes, de me nourrir de chacune pour faire émerger de notre dimension internationale et interculturelle un horizon plus large et des perspectives plus riches tant pour nos équipes que pour nos clients. »

Le management, c’est son oxygène. À l’heure où les entreprises se cherchent des facteurs d’attractivité pour retenir et attirer les talents, François Brounais prône une vision du management dans laquelle la transversalité est le socle du dynamisme et de l’agilité de l’organisation. Impulser une vision commune à ses équipes, faire jouer les synergies entre les pays, garantir la cohérence, est son moteur permanent. À Paris comme à Lyon, le patron d’Haworth développe un mode de management basé sur le partage de connaissances qui permet d’accroître la performance opérationnelle de chacun et encourage l’esprit d’initiative. « Nous apprenons les uns des autres dans un processus d’amélioration continu. Nous adaptons nos méthodes aux spécificités culturelles parce que nous sommes dans une relation de proximité avec nos marchés », partage-t-il. Les chiffres semblent faire écho à ce discours. Quand le marché du mobilier de bureau se satisfait d’un petit +5 % en 2018, Haworth avance, prudemment, une croissance de 10 % en France après le très joli score de +20 % en 2017. Des résultats qui se ventilent de la façon suivante : 19 à 22 % pour les grands projets, 30 à 35 % pour le public, et le reste pour les PME-TPE.

La transformation des entreprises est son ADN. Celui qui, en 2018, a revu le siège d’Orange dans la tour Sky 56 à Lyon ou les bureaux d’Engie dans la tour T1 à La Défense sait depuis longtemps que la valeur d’un projet tient de moins en moins dans les mètres carrés et de plus en plus dans l’aménagement. Appelant ses clients à « trouver une raison dans l’usage », François Brounais a fait de l’organisation des espaces collaboratifs sa nouvelle marotte. À l’avant-garde des solutions les plus performantes, des designers les plus audacieux, le numéro 1 d’Haworth se pose comme un accompagnateur à la transformation digitale (mais pas seulement) des entreprises. « Comment accompagner nos clients pour que cette transformation soit mesurable, gérable et ensuite interprétée » est son credo permanent. Depuis cinq ans, Haworth, qui se vit comme un consultant et un partenaire de premier plan des entreprises, a à son crédit plus de 20 000 études qui sont autant de projets réalisés ou réalisables. Une véritable mine mondiale de datas sur les scénarios d’aménagement dans le monde.