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© Adobe Stock/Kevin Sloniecki

Le télétravail, c’est la santé…

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Après une année qui a bouleversé nos vies, il apparaît évident que les changements majeurs – tant les priorités que les objectifs futurs – soient revisités. Selon une nouvelle étude d’Herman Miller*, la pandémie nous ouvre à une réflexion différente quant à la façon dont nous préservons notre santé. Le groupe américain a interrogé 1 000 salariés en télétravail et le constat est édifiant : ces salariés sont assis 20 % de plus qu’ils ne l’étaient avant la pandémie, neuf sur dix connaissent de réels problèmes de santé et le nombre de salariés assis plus de 8 h par jour a augmenté de près de 90 % !

« L’alimentation, l’exercice physique et l’hydratation, tous ces éléments ont un impact essentiel sur notre santé, mais cela ne suffit pas. Pour un bien-être total, nous devons aussi réfléchir à la façon dont nous nous positionnons et à l’endroit où nous nous asseyons. Cela n’est pas une révélation pour nous, Herman Miller l’affirme depuis des décennies. Mais aujourd’hui, après avoir expérimenté le télétravail – donc l’éloignement des espaces de bureau ergonomiques –, les personnes commencent, enfin, à y croire » déclare Debbie Propst, présidente d’Herman Miller Group Retail.

Parmi les 1 000 salariés interrogés, près de 90 % d’entre eux ont déclaré avoir éprouvé des douleurs ou maux tels qu’une raideur de la nuque (39,4 %), un mal au dos (53,13 %), des troubles du sommeil (44,28 %), des douleurs aux bras (34,53 %) ou aux jambes (33,83 %), des maux de tête ou une fatigue oculaire (27,26 %) depuis le début de la pandémie. « Nous devons comprendre l’impact de la migration du travail. Le constat est que les personnes en télétravail restent – sur de plus longues périodes – en intérieur, qu’elles sont assises beaucoup plus longtemps et ne possèdent pas le bon équipement pour être efficace tout en préservant au mieux leur santé » poursuit Debbie Propst.

Bien que les gens fassent le distinguo entre une chaise de salle à manger et un siège de bureau, ils sous-estimaient avant la pandémie les bénéfices d’un mobilier de bureau ergonomique. Plus de la moitié des personnes interrogées a répondu qu’en télétravail, elle n’œuvre pas sur un bureau dédié, mais depuis la table de cuisine ou de salle à manger, le canapé ou le lit, voire même la voiture. « Au début de la pandémie, les gens étaient heureux de s’installer et s’asseoir n’importe où. Mais au fil des jours, des semaines et des mois, ils ont vraiment senti les préjudices physiques apparaître. La nécessité d’avoir de véritables solutions ergonomiques devenait évidente » ajoute Debbie Propst.

L’étude révèle que près de huit salariés sur dix – aujourd’hui en télétravail – pensent qu’un meilleur aménagement de bureau à leur domicile les aiderait à être plus productifs et 95 % reconnaissent avoir besoin d’améliorations telles qu’une chaise ergonomique, un écran supplémentaire, un bureau réglable en hauteur –  pour se sentir plus à l’aise et sereins, plus stimulés aussi.

L’enquête Herman Miller révèle également que plus de 40 % des personnes interrogées classent le siège de bureau ergonomique comme élément prioritaire à leur confort et, à une écrasante majorité (78 % des sondés), aimeraient se voir offrir un nouveau siège de travail ou de gaming. « Nous avons constaté une augmentation significative des achats de bureaux par les particuliers au cours des derniers trimestres. Les gens se sont familiarisés avec le télétravail et se concentrent aujourd’hui sur leur bien-être ainsi que leur santé. En termes de résolution, la création d’un espace de travail ergonomique pourrait donc être l’un des objectifs les plus faciles à atteindre cette année. Une fois concrétisé, cela augurera d’innombrables bénéfices présents comme futurs », affirme Debbie Propst.

 

*Cette étude menée par Herman Miller auprès de plus de 1 000 salariés américains – tous en télétravail – a été réalisée en partenariat avec One Poll.

 

Photo : © Adobe Stock/Kevin Sloniecki