Haut

Art de vivre tous azimuts

Depuis près d’une vingtaine d’années, la Maison Sarah Lavoine marque le secteur de la décoration à travers la personnalité de sa créatrice Sarah Poniatowski sous la bannière « Être heureux est un art de vivre ». L’offre n’a cessé de grandir depuis la création de la marque en 2002 : multiplication des points de vente, mais aussi réalisations griffées Sarah Lavoine comme le Roch Hôtel & Spa (2017), les 45 000 m2 de bureaux pour l’Oréal Paris (2018), sans compter plus récemment les bureaux parisiens de Maje ou le salon VIP de Facebook.

À côté de produits qui se multiplient entre mobilier, peinture, luminaires, linge de maison, arts de la table et vêtements, de nouvelles collaborations se nouent. De l’extension de « l’art de vivre » de la marque au « soft contract », le développement tous azimuts nécessite une « créativité à 360 degrés » explique Édouard Renevier, directeur général et associé de la Maison Sarah Lavoine à l’occasion de la sortie d’une collection capsule intitulée « Tuileries », en collaboration avec le musée du Louvre.

 

Promenade bucolique

 « Pas un jour ne passe sans que je ne m’émerveille de la beauté de cette ville, de ce quartier, de ce jardin. J’y ai vu mes enfants grandir, courir, jouer avec les bateaux depuis 25 ans. Aussitôt que du temps et un rayon de soleil s’offrent à moi, je m’y installe pour lire, rêver et créer. Ou simplement pour regarder les gens déambuler. C’est ma bulle d’oxygène », explique Sarah Poniatowski. Sa promenade bucolique entre coussins graphiques, bougeoirs colorés, plaids et foulards se décline sur quatre thèmes : des voiles des petits bateaux du bassin central, aux bosquets, les fleurs et statues du jardin Renaissance imaginé par Catherine de Médicis.

« Collection Tuileries »

 

« Soft contract »

De l’offre catalogue à la personnalisation des projets, le « soft contract » signé Sarah Lavoine propose quant à lui un suivi sur mesure pour des ambiances « comme à la maison ». Pour Édouard Renevier, « l’enjeu aujourd’hui est bien de créer le bureau à la maison. Faire du design beau et pratique est un pari à relever, et nous souhaitons avec le “soft contract” amener de la vie dans des endroits où le contract professionnel répond aux premiers besoins. Maintenant avec le télétravail, les entreprises vont se poser la question du “bien-vivre” au bureau, et l’aspect collaboratif sera au cœur du sujet. L’habitat en général va aussi faire preuve de flexibilité, et nous souhaitons avec le “soft contract” accompagner ces mutations. Aujourd’hui, nous travaillons pour des hôtels en tant qu’architectes d’intérieur, mais depuis le confinement nous développons surtout avec le “soft contract” des collaborations sur de petits et moyens projets avec des architectes d’intérieur partenaires que nous accompagnons, notamment à travers notre logistique. »

« Soft Contract », siège d’Europe 1

 

 

Photos : © Maison Sarah Lavoine (en ouverture : Café de Paris)