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Le festival CAPS de Clichy-la-Garenne s’honore de son bilan

Les 3 et 4 juillet derniers s’est tenu à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, le CAPS Festival. Les co-organisateurs de cet évènement qui mêle pratique artistique et inclusion sociale se félicitent de la bonne tenue du festival. Près de 1 000 visiteurs sont venus découvrir les artistes à l’œuvre. 

 

« Un objectif artistique et social atteint. » Plus de deux semaines après la première édition, les co-organisateurs du festival CAPS – l’Association Co42, l’agence rentingART et la mairie de Clichy-la-Garenne – dressent le bilan. Tous trois se félicitent d’abord de la vaste fresque sur l’asphalte et les murs d’un terrain de sport municipal qui jouxte le Boulevard périphérique. L’œuvre d’art urbain, qui se caractérise par son aspect graphique et coloré, pare l’entrée de ville de Clichy d’un bien beau manteau.

Le festival aura ainsi laissé une trace pérenne de son passage. Une trace qui rappelle l’esprit dans lequel le CAPS s’est tenu. « Adossée à l’agence rentingART, l’association clichoise Co42 a pour vocation de diffuser l’art contemporain auprès de publics nouveaux autour d’une démarche inclusive de collaboration et de cocréation », rappellent les organisateurs par voie de communiqué.

 

L’art, « vecteur d’échange fort »

 

Outre les cinq artistes réputés qui ont activement participé à la création de la fresque, de nombreux habitants ont prêté main-forte. Et à l’inverse, 90 enfants du quartier ont pu bénéficier d’une initiation au street art. « Nous sommes ravis de l’impact social qu’a eu l’évènement, écrivent les organisateurs. L’intérêt et l’implication des habitants ont permis la réussite du projet. Des liens nouveaux de cohésion sociale se sont créés grâce à l’art qui a été un vecteur d’échange fort. »

Ce bilan positif rend quasiment certaine la tenue d’une deuxième édition dans la ville du nord des Hauts-de-Seine. L’esprit du festival pourrait même faire tâche d’huile. « Le modèle du festival pourra également être dupliqué dans d’autres zones urbaines en transition du Grand Paris pour les transformer en espaces de création artistique pérennes ouverts à tous », prévoient Co42 et rentingART.

© rentingART