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Anne-Laure visite…Spaces La Défense

En janvier dernier ouvrait Spaces La Défense, le plus grand coworking d’Europe.

18 000 m², dix étages, trois sous-sols, 1 400 postes de travail… Des chiffres qui, s’ils ne donnent pas le tournis, interpellent a minima.

Comment donc trouver ses repères ? Comment l’espace fonctionne ? Comment se repérer dans ces 18 000 m² ? Pour répondre à ces questions, une seule solution : me glisser dans la peau d’un coworker !

De prime abord, l’immeuble attire, c’est certain. Des centaines de tôles polies « miroir » parent la façade et la font rutiler ! Aux commandes du projet, le cabinet Axel Schoenert Architectes missionné pour remodeler et repenser les espaces extérieurs et intérieurs du Belvédère. La feuille de route ? Proposer aux utilisateurs un lieu de 18 000 m² lumineux, chaleureux et calme. Le résultat ? La labellisation Well, qui parle d’elle-même. Qualité de l’air, confort acoustique, luminosité ou encore calme, pas moins de sept critères ont au total été satisfaits pour obtenir la précieuse certification.

Et c’est vrai que c’est calme, pas une seconde de perturbation en deux heures de temps. En tête à tête avec son ordinateur, on est bien installé, comme dans une bulle, et c’est particulièrement efficace.

L’aménagement a, quant à lui, été réalisé par les équipes internes de Spaces avec, à chaque fois, la même recette : préserver l’identité des lieux tout en apposant la marque de fabrique du groupe : du bois, des luminaires design (dont l’imposant lustre d’Isa Moss dans l’atrium), des assises confortables et des alcôves accueillantes.

Cerise sur le gâteau : Le 10e étage offre un espace dédié à l’événementiel, vue sur La Défense et le rooftop végétalisé.

Toutefois, si le lieu donne envie de se mettre au travail, le plus frappant est probablement l’offre de services proposée.

Très en amont, l’agence Convergence a été sollicitée pour faire de cet immeuble où il fait bon travailler, un lieu où il fait également bon vivre.

Adieu sacro-saint RIE

Là encore, le cahier des charges était assez ardu : scénographie, plats confectionnés sur place, proposition végan d’un côté et, en parallèle, la volonté de mettre en avant une nouvelle approche de la restauration. Sodexo s’est vu confier cette tâche. Force est de constater que l’expérience proposée est assez différenciante et qualitative. Quatre possibilités s’offrent donc aux membres. Les kitchenettes d’étage, la boutique, le bar et, pour les plus pressés, le room service. Sur place ou à emporter, à table ou dans un canapé, dans l’atrium ou dehors…

Le pavé de thon préparé minute m’a ouvert l’appétit. Ce sera donc mon choix du jour… à déguster confortablement installée dans une des alcôves feutrée de l’atrium. Chez Spaces, on travaille où l’on veut et on se restaure où l’on veut. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas !

En finir avec les habitudes

Le message est clair : Ici, pas de routine qui tienne ! Les espaces se transforment au gré des heures de la journée et de l’utilité qu’on leur attribue.

L’atrium a été pensé comme un espace modulable à souhait pour abriter toutes sortes de manifestations et d’usages. Un bar (et son barista), des canapés, des tables de travail…, le RDC ne ressemble en rien à l’accueil d’une grande entreprise. La scénographie a son importance et, finalement, nous immerge dans un univers hybride entre le travail et le loisir.

Aujourd’hui, la Barbière de Paris nous propose de rafraîchir notre coupe… Demain, c’est cours de self-défense…Pour moi, ce sera plutôt le workshop de jeudi « Start a new year with style » ! Tout un programme.

L’idée a clairement été de créer un espace de vie où l’on peut certes travailler, mais également se restaurer, faire une partie de ping-pong, participer à un atelier ou un cours de yoga… Où l’on peut, purement et simplement, se retrouver.

Et c’est bien là, la philosophie du groupe. Être membre Spaces, c’est faire partie d’une communauté, une communauté qui vit au travers d’animations et de talks, de workshops et d’afterworks pour faciliter les interactions entre coworkers et parfois, déboucher sur du business.

Photos : Anne-Laure Alazard