Novac-Solutions, spécialiste de la réduction de la vacance, a pris en mains l’exploitation du Swissôtel pour lui offrir un nouvel usage en 18 jours…
Impact du Covid
Alors que l’hôtel quatre étoiles s’apprête à fermer ses portes en 2020, terrassé par la crise, son propriétaire, Credit Suisse, décide de faire appel à Novac-Solutions pour lui trouver une seconde vie. Sa mission : y concevoir, mettre en œuvre et exploiter un concept innovant pendant 12 mois. « Nous avons inventé la marque “Becozy”, le plus grand complexe de cohabitation de Suisse, une maison pour plus de 200 personnes formant une communauté diversifiée et dynamique, vivant dans un bâtiment avec de multiples espaces communs partagés à des prix attractifs », raconte Alexandros Tyropolis, président de Novac-Solutions.
dix-huit jours après l’arrivée de Novac-Solutions sur ce projet, un bail était signé avec le premier locataire de ce bâtiment de haut standing à la vue imprenable sur le centre-ville, qui met désormais l‘accent sur un mode de vie minimaliste associé à un grand nombre d’infrastructures partagées. « Nous n’avons pas repris une marque existante, mais nous avons voulu en créer une nouvelle. Cela signifie que nous avons dû nous distancer de l’ancien et très célèbre “Swissôtel” et nous assurer que les gens comprennent que ce que nous faisons est totalement nouveau », commente Alexandros Tyropolis.
S’approprier de nouveaux locaux transformés
S’ils n’étaient pas forcément la cible principale, les étudiants représentent pourtant 50 % des locataires. Sans doute en raison des tarifs qui se veulent abordables puisque 347 chambres devaient être rapidement louées pour 12 mois. Les loyers vont de 1 400 € environ pour un 50 m2, à 356 € pour une chambre classique destinée aux étudiants avec un revenu bas.
« Le plus important dans tout le projet a été de choisir judicieusement les locataires, d’investir beaucoup de temps pour apprendre à connaître chacun d’entre eux, de ne pas être trop gourmand et de louer des chambres à tout le monde », précise Alexandros Tyropolis.
Résultat : l’immeuble a rapidement trouvé une nouvelle vocation, évitant ainsi toute vacance, et permet au groupe de tester de nouvelles façons d’habiter, qui pourraient bien lui inspirer d’autres projets en Europe…
