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L’appel au cosmos

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Photo à la Une : © Sergey Ananiev

Et si on s’envolait pour rejoindre la Russie ? Et plus exactement pour Saratov. Cette ville de l’Ouest russe jouit d’un nouvel aéroport sous le nom de l’illustre astronaute, Youri Gagarine. À l’intérieur de l’antre aéroportuaire qui déploie ses ailes sur 23 000 m², un détonnant lounge VIP attise l’œil : l’espace aux lignes contemporaines – de plus de 1 044 m2 pour être précis – emprunte son ADN au cosmos et au premier vol spatial. Son designer, Boris Voskoboynikov de VOX Architects, a opté pour le matériau Hi-Macs dans la teinte « alpine white ».

Un matériau vanté pour sa « multifonctionnalité » (il peut être moulé dans n’importe quelle forme) et sa « haute qualité ». Car, l’objectif final tenait à créer un salon VIP à la fois contemporain et confortable. « Le thème cosmique est présent directement, comme les capsules et autres références à Gagarine, et métaphoriquement, en tant qu’images architecturales émotionnelles et autres allusions à l’infiniment grand », suggère VOX Architects. Comme une invitation au voyage interstellaire, on retrouve aussi une combinaison de blanc et de différentes nuances de bleu. Le blanc symbolisant les nuages labourés par une fusée qui perce le ciel bleu et fait cap vers la stratosphère. Dans le détail, les deux niveaux du lounge se retrouvent reliés entre eux par une colonne lumineuse verticale où se fondent un escalier circulaire, un ascenseur et un bar. Au sein de l’espace commun, la première pièce maîtresse attire le regard : la Capsule. Inspirée de celle qui ramena Youri Gagarine sur terre en 1961, elle est utilisée comme salle de jeux pour les jeunes passagers. Dernière station dans les étoiles : le portrait en relief du célèbre astronaute de la salle de réunion. Pas moins de 8 600 « rondelles » ont été façonnées en Hi-Macs grâce à la programmation paramétrique (CNC) à toutes les étapes de la création. Bon débarquement pour le lounge VIP de Gagarin Airport à l’architecture inspirée par l’infini et au-delà.

© Sergey Ananiev
© Sergey Ananiev

Article issu du n°14 d’in interiors. Pour le découvrir dans son intégralité, cliquez ici.