L’Hôtel Renaissance Bordeaux fait partie d’un complexe hôtelier intégrant trois établissements développés par le Groupe Legendre sur l’îlot Bacalan, dans le quartier des Bassins à flot. Exploité par le groupe américain Marriott, l’établissement lifestyle a ouvert ses portes un juin dernier. Visite.

Établissement quatre étoiles du groupe Marriott International, l’Hôtel Renaissance Bordeaux s’inscrit dans un îlot de trois bâtiments conçus par COSA Colboc Sachet Architectures et s’articule autour d’un jardin pensé par le paysagiste Neveux Rouyer. Implanté dans l’îlot Bacalan – opération mixte orchestrée par le groupe Legendre –, l’ensemble dialogue avec le quartier des Bassins à flot dont le caractère industriel a été soigneusement mis en scène. Ainsi, l’hôtel intègre deux des huit silos à grains en béton brut hérités d’anciennes huileries dans lesquels est aménagée en rez-de-chaussée l’entrée principale.  

À l’intérieur, le parcours se poursuit par une galerie de liaison flanquée d’un jardin intérieur conduisant au lobby. Des ascenseurs panoramiques installés dans la faille de la façade côté bassins offrent un travelling vertical vers la ville et donnent accès aux 150 chambres que compte l’hôtel. Au 9e étage, le rooftop aménagé en attique propose un panorama à 360° qui plonge sur la Cité du vin, le pont Chaban-Delmas, la Garonne et la vieille ville. Il abrite le Gina, un restaurant prisé des Bordelais, une salle consacrée à l’événementiel, ainsi qu’une piscine, un « bassin suspendu » qui permet aux clients de l’établissement de nager au-dessus de la ville. 

Confié à l’architecte d’intérieur Maison Malapert, les espaces de l’hôtel font dialoguer le brut et le précieux, le neuf avec l’histoire industrielle du site. Dans les chambres, par exemple, le bois du mobilier s’associe au velours des rideaux et au laiton des luminaires pour venir réchauffer le béton brut. « J’ai associé la coque en béton du bâtiment avec un aménagement raffiné », livre Michael Malapert. Et de continuer à propos de l’architecture du lieu : « L’entrée dans les silos est cinématographique. L’espace se découpe en plans-séquences : du silo on voit le ciel, du lobby, le jardin, du rooftop, l’eau. »

Article issu du numéro 180 de Business Immo Global.

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