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Le Terminal 2G de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle fait sa mue

Le terminal 2G de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle s’est métamorphosé sous la direction de Dorothée Meilichzon, pour accueillir les passagers dans une salle d’attente confortable.

Il représente le premier écrin d’Extime, la nouvelle marque d’hospitalité du Groupe ADP. « L’idée de départ était simple : 1 300 m² d’expériences à inventer, de mobiliers à dessiner, d’ennui à tromper, de convivialité à créer, d’intimité à préserver, à travers la théâtralisation d’une salle d’embarquement », souligne Dorothée Meilichzon, fondatrice du studio Chzon. Portée par le Groupe ADP, cette démarche vise à se différencier des autres aéroports concurrents et à apporter aux voyageurs du monde entier un niveau d’hospitalité à la française.

Clin d’œil au mobilier des années 1960 et 1970, ce nouvel espace offre aux passagers une scénographie variée. Le parti pris de Dorothée Meilichzon a été de créer des espaces cocons et des petits salons. L’ambiance de la nouvelle salle d’embarquement est harmonieuse de par la création d’une fresque. « Elle court littéralement tout le long de la salle d’embarquement et évoque une piste d’aéroport et ses composants vus du ciel. On reconnaît les marquages au sol qui sont utiles pour la bonne circulation des avions », précise Dorothée Meilichzon. L’architecte d’intérieur a créé un univers aérien onirique et feutré, qui se compose de moult éléments : des fauteuils qui s’inclinent, comme dans les avions, l’utilisation de l’aluminium (qui rappelle les carlingues d’avion d’antan) pour la création de lampes champignon typiques des années 1920, le réemploi et le détournement des trolleys utilisés par le personnel de bord en… poubelle.

Le terminal 2G accueille, depuis son ouverture, près de deux tiers des passagers internationaux. Son trafic ne représentait en 2019, que 4 % du trafic total de l’aéroport… mais le plus fort taux de correspondance des plates-formes parisiennes. Les voyageurs patientent dans cette salle d’embarquement 2 h 30 au maximum.

 

Photos : © Karel Balas