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L’univers fantastique de Kwerk Saint-Honoré

La marque de luxe de bureaux opérés Kwerk vient d’ouvrir un nouvel opus rue de Courcelles, à Paris, en plein cœur du quartier central des affaires. L’opérateur y déploie son offre sur 6 600 m2 dans un immeuble entièrement refait par Covéa et qui abritait l’ancien siège de Perrier.

Se distinguant du style haussmannien du quartier, l’immeuble qui se caractérise par des façades en aluminium et verre est une invite, dès l’entrée, à accéder au lobby d’accueil, un espace végétal et organique… imaginé par Albert Angel, cofondateur et designer du lieu. Baptisée « La forêt onirique », l’installation qui occupe le monumental hall se distingue par des piliers de bambou hauts de 10 m constituant un décor spectaculaire et décalé, une des signatures de la marque, dont le nom correspond à l’écriture en phonétique du mot anglais Quirk, « excentricité, curiosité ». « Cet univers “fantastique” est ma signature, un univers qui vous fait voyager, qui trouble les sens pour faire sens, et pour faire du design une vraie expérience », explique Albert Angel. Cette canopée de bambous se compose de 2 500 bambous cultivés à Kyoto, puis vernis au chalumeau sur place selon une méthode traditionnelle japonaise.

Afin de compléter ce décor, des terrariums sur toute la hauteur abritent des végétaux rappelant des sous-bois. Du mobilier aux couleurs vives et acidulées évoque les fleurs d’une forêt imaginaire. « Chez Kwerk, le lobby est un lieu d’accueil et de réception comme dans les hôtels. L’attention au détail est à l’image de la considération portée aux visiteurs », souligne Lawrence Knights, cofondateur de Kwerk.

Cette forêt onirique, fil vert de l’aménagement intérieur, se décline avec des papiers peints, des matériaux naturels tels que l’écorce de bois, le cuir, le feutre, le liège ou encore le coton à travers les espaces communs de l’immeuble. Côté bureau, Kwerk Saint-Honoré propose des étages et des suites sur-mesure aménagés en collaboration avec Albert Angel et son équipe. Le bâtiment met également à disposition des entreprises un rooftop, des espaces événementiels et des espaces dédiés au well-being, autre signature emblématique de la marque.

Mais la nouveauté incontestable de cette adresse reste le restaurant Dana orchestré par une cheffe franco-brésilienne et réservé aux membres de Kwerk ainsi qu’à leurs invités, « une demande des membres », précise Lawrence Knights. L’offre consiste en une cuisine de saison fait maison et zéro déchets. « Le luxe doit être écoresponsable », poursuit le cofondateur. Et de continuer : « Le luxe c’est l’antistandardisation. Afin de faire revenir les collaborateurs au travail et d’attirer les talents, il faut un lieu qui leur parle d’eux, qui sorte de l’anonymat. » Une manière aussi de porter un regard différent sur le travail, avec pour valeur essentielle chez Kwerk : l’hospitalité. Le design comme les services convergent en ce sens.

 

© Francis Amiand – Kwerk