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Mama Shelter ouvre ses portes à Rennes

Un pas de plus pour les hôtels Mama Shelter. Un neuvième Mama a vu le jour en France, à Rennes en Bretagne. C’est le 17e établissement de la marque dans le monde. Ce nouvel hôtel emblématique est composé de 119 chambres, cinq ateliers, un restaurant, un rooftop, une piscine, un Spa Mama Skin ainsi que plusieurs salles de karaoké. 

Qui dit Rennes, dit étudiants et ambiance festive, Mama a visé dans le mille. Mama Shelter s’ancre à deux pas de la place des Lices et de la fameuse rue de la Soif. À cinq minutes à pied du métro Sainte Anne et 20 minutes de la gare où les TGV, reliant Paris Montparnasse à Rennes et vice-versa en 1 h 30, déversent leurs passagers au cœur de la ville.

« Mama et Rennes : une évidence, car Mama Shelter est un lieu de vie unique, bousculant les codes et qui partage ses valeurs d’égalité et de liberté. Ouvrir le premier Mama en Bretagne, en plein cœur de Rennes, au sein d’un bâtiment classé, prouve l’audace du concept disruptif de Mama Shelter et son envie sincère de révéler aux Rennais comme aux voyageurs épris d’authenticité, la marque et son esprit festif »,  explique Cédric Gobilliard, directeur général de Mama Shelter.

 

Une architecture inspirée de la ville

Benjamin El Doghaïli, architecte à la tête du studio de création de Mama Shelter, est tombé sous le charme du riche patrimoine rennais et s’en est imprégné pour imaginer un hôtel en osmose avec son environnement : chambres nichées sous les toits, cocons plantés dans le ciel ou encore moulures et cheminées. Les salles de bains se veulent intemporelles rythmées par un carrelage à grandes rayures noires et blanches : « Un délire poétique, un cheminement joyeux, voilà comment je qualifierais le Mama Shelter de Rennes », résume Benjamin El Doghaïli. 

L’architecte a jonglé entre quatre bâtiments, voisins de la place des Lices, la rue de la Monnaie et la rue de la Trinité. Respectueux des consignes des architectes des bâtiments de France et de l’harmonie des lieux, Mama Shelter Rennes écrit un nouveau chapitre sans occulter les précédents. Mama Shelter Rennes fait mieux que s’intégrer, il s’ouvre sur la ville et sur ses habitants, il les accueille puisqu’en son centre trône une place où les passants vont flâner, rêver et déambuler. Une place ombragée sur laquelle ouvrent la large terrasse du cocktail bar, des chambres, mais aussi des salons et neuf échoppes de bouche dont un restaurant, enseignes indépendantes du Mama Shelter. Comme un prolongement naturel de la ville, un nouveau quartier dans le cœur historique, pour s’approvisionner en produits d’exception, mais aussi prendre un verre, échanger avec les hôtes de l’hôtel, une place conviviale.

« Adepte du postmodernisme, du pastiche, j’ai puisé dans la riche culture locale pour implanter dans cet ancien hôtel particulier où autrefois on battait la monnaie, un lieu de vie, cossu, transpirant la Bretagne. J’ai osé sur le comptoir tout rond du lobby, à la manière des frères Odorico, une frise de galettes sarrasin en tesselles de mosaïque. J’ai osé des murs couleur caramel beurre salé. J’ai osé, dans le grand restaurant brasserie offrant des échappées belles sur la ville, tapisser des banquettes avec un tissu réalisé sur mesure évoquant l’apostrophe populaire « vouloir le beurre et l’argent du beurre ». Dans un des salons du rez-de-chaussée, tout en rose, avec les motifs homards, moules, algues et huîtres, j’ai évoqué la gourmandise iodée des plateaux de fruits de mer. Et des parasols chinoisants version XXL comme les parapluies que les mixologues plantent dans les verres à cocktails, rappellent que le Breton a l’âme voyageuse. Sur la moquette des couloirs desservant les chambres, j’ai mêlé la dentelle des coiffes bigoudènes, l’hermine du drapeau, le loup, le renard et la belette de la chanson. Tout fait sens : les codes pop de la culture bretonne mêlés à ceux de Mama », détaille l’architecte. 

 

Photos : © Mama Shelter