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Quand Be-poles devient Saint-Lazare

C’est désormais sous le nom de Saint-Lazare que Be-poles écrira la suite de son histoire. Depuis sa création, l’atelier pluridisciplinaire s’illustre par des projets singuliers qui lui donnent aujourd’hui l’envie d’aller plus loin dans cette démarche. Nouveau nom mais aussi nouveau QG, c’est une fin d’année riche qui s’annonce et qui va tout changer… sans ne rien changer.

 

Hybride. Mi-créateur d’identité visuelle, mi-agence d’architecture. C’est en effet une approche très singulière du design que Saint-Lazare, ex-Be-poles développe, entre Paris et New York depuis 20 ans. Un savoir-faire qui s’est étoffé avec le temps, une pluridisciplinarité qu’il était temps d’affirmer.

 

Là où branding et architecture ne font plus qu’un

Issus de deux univers artistiques différents, l’architecture et l’édition, Antoine Ricardou et Clémentine Larroumet, les associés, vouent toutefois une passion commune au branding, une particularité qui se ressent dans chacune de leurs propositions et qui en fait aujourd’hui leur signature.

Au gré des rencontres et des projets, le positionnement du studio s’affine et s’affirme. Un premier projet global avec la maison de vente Pierre Bergé, réalisé en collaboration avec l’architecte et paysagiste Gwenaelle Grandjean, déclenchera cette volonté d’aller plus loin et d’imaginer des lieux de A à Z, de l’identité visuelle à l’aménagement en passant par l’architecture.

Suivra Merci, autre projet marquant dans l’histoire du duo. Merci qui contribuera à asseoir le concept-store comme un lieu de vie et d’inspiration… Puis les projets d’hôtels se présentent. Nomad à New York, qui marquera également l’arrivée du troisième associé, Reynald Philippe, puis, plus récemment, l’hôtel Le Barn et Les Roches rouges.

Autant d’établissements dans lesquels ils déclinent leur approche globale du design, faisant doucement glisser le centre de gravité du studio vers l’architecture.

Pour incarner cette pluridisciplinarité, c’est désormais en plein cœur du 9e arrondissement, 60 rue Saint-Lazare, que le studio du même nom continuera à développer sa singularité dans ce lieu pensé comme un espace de création et de réinvention.

 

« Tout change, rien ne change »

En faisant évoluer leur identité, c’est effectivement avant tout la singularité et le savoir-faire du studio que les associés ont la volonté de réaffirmer. Car l’idée est là. Si le changement n’est pas anodin, il traduit surtout une nouvelle impulsion souhaitée par les associés et ancre une vision commune d’« une proposition unique mêlant le travail de l’identité à celui de l’architecture en passant par le dessin de mobilier et d’objets ».

C’est donc désormais dans le nouveau studio que seront « imaginés marques, lieux et objets de demain », un atelier du « faire » où le trio créera, testera, exposera ses nouvelles créations. « La magie de ce studio est de pouvoir y mettre tout ce que nous aimons. C’est pourquoi Be-poles devient Saint-Lazare. Pour pouvoir continuer à déployer et nous inviter à produire encore plus en nous libérant de toutes contraintes », expliquent Antoine Ricardou, Clémentine Larroumet, Reynald Philippe, associés.

Avec cette nouvelle identité, Saint-Lazare affiche l’ambition d’asseoir son activité d‘architecture et d’aller même plus loin en développant ses propres collections de mobilier, d’objets et d’accessoires, des créations qui seront disponibles à la vente, en ligne. Ainsi, tout en préservant l’alchimie qui opère depuis 20 ans, Saint-Lazare s’attache à rendre désirables les choses simples et lance une première collection « Dans l’atelier » qui s’articule autour de ce nouveau lieu et s’inspire de ce qui fait l’ADN de la maison à l’instar de la lampe octogonale qui se teinte des quatre couleurs de la collection Portraits de ville.

« Tout change, rien ne change » pour Saint Lazare qui ouvre un nouveau chapitre de son histoire… tout en continuité.

 

 

Photos : © Benoit Linero © Saint-Lazare