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Lèche-vitrines : sculptural mobilier

Entre design, artisanat et sculpture, la frontière est parfois mince. Chaque créateur dans ces domaines respectifs est virtuose à sa manière. Pensées dans des matériaux nobles, parfois rares, les pièces – maîtresses – qu’ils imaginent valorisent l’art de la fabrication de meubles. Aperçu.

Image à la Une : la bibliothèque Parenthèse a été conçue par Bernar Venet en 2020 pour une exposition en collaboration avec la galerie Philippe Gravier lors de la manifestation d’art contemporain Art Basel. Tout comme l’ensemble du mobilier créé par Venet, elle est en acier oxycoupé et ciré. Elle est signée et datée et peut être vendue soit à l’unité soit par paire. Photo : © Bernar Venet

© Kennethcobonpue

Zaza, créée en 2012 par le designer d’origine philippine Kenneth Cobonpue, designer et directeur créatif de Kennethcobonpue, possède un dossier ressemblant à une grande feuille de fougère ou de palmier, sous laquelle on peut s’asseoir confortablement. Une pièce réalisée en microfibre qui en impose, à l’image d’un trône. 

© François Goudier © Vincent Thibert

Le tapis Terra a été imaginé à l’occasion du 20e anniversaire de la marque Parsua. Il est édité par la galerie Chevalier. Le duo de designers Garnier & Linker propose un tapis persan aux motifs inspirés des travaux de Soulages et réalisé à base de laines locales filées à la main et de teintures uniquement naturelles.

© Arnaud Sabatier

Confectionné par le bureau de design de l’Atelier Alain Ellouz et Marion Biais-Sauvêtre en 2019, le luminaire Soho se compose de deux disques jumeaux en albâtre réunis par un discret anneau intérieur de métal. Suspendus à la verticale, ils apportent un élément féérique à la pièce hôte

© Studio Razavi

Dans The Alborz Collection, créé par l’architecte et designer d’origine iranienne Alireza Razavi et édité par Margraf et Vetreria Re, des tables se démarquent, à l’instar d’Alborz Dining, en marbre Fior di Pesco, verre trempé.

© Julien Vermeulen

Julien Vermeulen, plumassier français, lance sa gamme Les Totems pour Maison Parisienne en 2021.
Le jeune créateur propose une installation immersive composée de dizaines de corps sombres et mutants, monolithes à la frontière du minéral et de l’organique, couvert d’une parure de plumes comme autant de prismes et de miroirs, chacun captant et réfléchissant la lumière de façon unique. Une déambulation en clair-obscur dans un jardin de matières somptueuses. 

© Diane de Kergal

Diane de Kergal souhaite restaurer son lien invisible avec le « vivant » avec son lampadaire Emergence II sorti en 2021. Elle imagine et réalise des pièces lumineuses composées de cocons de soie, développés en collaboration avec la magnanerie/manufacture Sericyne. Chaque pièce de la collection Emergence requiert ainsi plusieurs semaines de travail de la part des vers à soie, produisant une matière in-tissée résistante et étincelante. L’ensemble est ensuite équipé de LED et complété, pour les arbres-lampadaires, d’une élégante branche soigneusement sélectionnée. 


Article issu du numéro 182 de Business Immo Global.

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