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Actineo dévoile les résultats de son baromètre 2023 sur la QVT

La crise sanitaire a bousculé le monde du travail dans toutes ses dimensions : sociales, économiques, organisationnelles et environnementales. L’observatoire de la qualité de vie au travail Actineo, avec son baromètre 2023 réalisé par l’ObSoCo auprès d’un échantillon de 1 200 actifs travaillant dans des bureaux, prend le pouls en décryptant les modes de vie au travail des Français trois ans après.

 

Télétravail

Parmi ses principaux enseignements, ce baromètre Actineo 2023 confirme que le télétravail est définitivement passé d’une dimension anecdotique à un usage massif. Ainsi, 72 % des actifs en 2023 (contre 53 % en 2019) travaillent en dehors de leur bureau, même occasionnellement. Il satisfait 88 % des travailleurs qui, en moyenne, travaillent à domicile deux jours par semaine et souhaiteraient idéalement passer à deux jours et demi par semaine. En conséquence, ils sont 70 % à estimer souhaitable que leur employeur équipe leur domicile de mobilier économique pour travailler confortablement.

 

Convivialité

Cet usage massif du travail à domicile ne veut pas dire pour autant que les actifs ne veulent plus revenir au bureau : 70 % des personnes interrogées sont d’accord pour dire que l’intérêt de venir au bureau réside dans les rapports sociaux de convivialité. Pour faire revenir les salariés, il faut faire « mieux qu’à la maison » (pour 72 % des personnes sondées) et créer des espaces propices à ce lien social : terrasse, lieu de détente, cuisine, cafétéria, restaurant d’entreprise… sont particulièrement prisés des actifs.

Concernant les espaces de travail proprement dits, pour la majorité des répondants, ils jouent un rôle important dans la QVT (qualité de vie au travail) et la performance (bien-être : 95 % ; efficacité au travail : 95 % ; santé : 94 % ; motivation : 94 %). Cependant, les espaces de travail ne sont pas toujours à la hauteur des aspirations. Ainsi, 94 % estiment importante la présence d’équipements permettant le bien-être et l’ergonomie au travail (confort du siège, des yeux, acoustique, thermique, qualité de l’air, etc.). Les répondants, par ailleurs, trouvent particulièrement importante – mais insatisfaisante – la qualité des espaces informels. Espaces collectifs, restauration, bulles de concentration, espaces extérieurs sont jugés insatisfaisants.

 

Écologie

Enfin, une appétence forte pour des considérations écologiques est à noter. Ainsi, 77 % des sondés trouvent important que leur entreprise se préoccupe des aspects environnementaux et durables (matériaux issus du recyclage, biosourcés, etc.) et 72 % estiment important d’utiliser du mobilier issu du recyclage et/ou d’occasion.

 

Liberté

La question n’est donc pas tant de choisir entre le bureau et le domicile, voire un tiers-lieu, mais d’améliorer la qualité des lieux de travail et, par conséquent la satisfaction au travail puisque 77 % des actifs seulement se disent satisfaits de leur emploi (-10 points par rapport au baromètre Actineo 2019). Cette demande est sous-tendue par un fort désir de flexibilité en termes de lieux et de temps de travail : 66 % trouvent souhaitable d’avoir la liberté de travailler depuis l’endroit de leur choix ; 55 % veulent organiser leur semaine comme ils le souhaitent, sans horaires fixes, et 68 % plébiscitent même la semaine de quatre jours !

 

Une « déspacialisation » et une « détemporalisation » ressortent de cette étude et confirment qu’aller au bureau, pour les salariés d’aujourd’hui, c’est principalement pour interagir avec les autres. Ce qui donne à l’aménagement intérieur toute sa place afin de répondre aux besoins d’espaces conviviaux pour la socialisation et bien sûr de concentration pour… travailler.

 

Pour accéder à l’étude complète, cliquez ici

 

* Ce baromètre sur la QVT a été réalisé à l’initiative de l’Ameublement français, en partenariat avec Maison&Objet, Saguez & Partners, Wojo et le Codifab.

 

Photo : © AdobeStock/Nuthawut