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Trois jeunes sur quatre aiment leur bureau (Parella/CSA)

Le conseil en immobilier d’entreprise Parella publie son sixième baromètre sur les évolutions des modes des espaces de travail. Pour cette édition, l’institut CSA Research a interrogé des échantillons représentatifs de 300 dirigeants et 500 salariés d’entreprises de plus de 50 salariés. En s’appuyant sur cette étude, Parella est en mesure aujourd’hui de faire un focus sur les attentes spécifiques des jeunes salariés de moins de 35 ans, soit un échantillon de 151 personnes.

Attentes qui ne sont pas forcément là où l’on croit… puisque 75 % des jeunes salariés aiment venir au bureau ! La principale raison ? La présence des collègues (60 %), mais aussi l’ambiance (40 %) et pour échanger (58 %).

Concernant le home office, 65 % des jeunes ont la possibilité de télétravailler, contre 70 % pour l’ensemble des salariés. À l’inverse, le flex office est plus courant chez les moins de 35 ans. 37 % d’entre eux sont concernés, versus 28 % en moyenne. Et 80 % des jeunes salariés le voient comme une bonne chose avec comme avantage une certaine liberté (47 %) et la possibilité de croiser des personnes différentes.

Comme la moyenne des salariés, les jeunes reconnaissent le rôle joué par les espaces de travail dans leur choix de rejoindre une entreprise (73 %) et d’y rester (76 %). Parmi les critères de satisfaction quant aux espaces où ils travaillent, il faut citer la localisation (89 %), la surface (77 %) et le confort (72 %).

Si la localisation reste à 53 % le critère principal de l’attente des jeunes salariés, les équipements, le mobilier, les enjeux environnementaux et les services en font aussi partie. Les moins de 35 ans restent convaincus du besoin de réinventer les espaces de travail à 89 % et de proposer mieux qu’à la maison (pour 84 %). Pour eux, avec le télétravail, il faut repenser la manière d’utiliser les locaux afin qu’ils répondent à des besoins primaires tels qu’une bonne climatisation, du mobilier de bureau ergonomique, de la restauration (pour 66 %). Ensuite viennent les services bien-être et santé mentale (pour 63 %), les activités sportives (62 %) et une salle de sieste (53 % vs 51 % en moyenne).

 

Le bureau oui, mais mieux qu’à la maison et avec des services. Voilà le profil du bureau que désirent les jeunes qui d’ailleurs ne se projettent pas sans lui dans le futur à 64 %, même s’ils sont plus nombreux que la moyenne à croire au 100 % télétravail (ou total remote). Une étude qui déjoue les pronostics d’après-Covid annonçant la mort du bureau. Mais qui révèle une grande attente. Le futur of work c’est donc aujourd’hui. Il dépend de l’ADN et de la culture de l’entreprise, de l’écoute de ses dirigeants vis-à-vis de leurs employés, et notamment des jeunes qui revendiquent une vision claire et précise de l’environnement dans lequel ils veulent travailler.

 

Photo : © Thibaud Poirier pour Parella