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© Boegly-Grazia

École Ducasse – Paris Campus s’installe à Meudon-la-Forêt

Il y a exactement dix ans, le « repas gastronomique des Français » a été ajouté à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Aujourd’hui l’École Ducasse – Paris Campus s’installe à Meudon-la-Forêt pour promouvoir l’excellence de ce savoir-faire français dans le domaine culinaire, mondialement reconnu.

 

Une des grandes qualités du site de 36 ha – appartenant à Covivio – réside dans sa proximité avec la forêt de Meudon, véritable poumon vert et lieu privilégié pour se ressourcer. Il est composé de lacs, de forêts et de promenades. Ce lien avec la nature a eu une influence directe sur la composition du projet architectural imaginé par l’agence Arte Charpentier Architectes.

 

D’une surface de plancher de 5 057 m2, le bâtiment s’articule en quatre blocs et se situe en retrait de plus de 12 m de la limite de l’emprise publique. L’ensemble bâti est soigneusement intégré au centre d’un cadre végétal abondant et diversifié. « Étant à proximité d’une remarquable forêt, nous avons rapidement souhaité faire écho à cette présence végétale. De plus, le programme de l’École Ducasse nous a également orientés vers cette nature. Ce que l’on mange, ce que l’on boit doivent être le plus directement possible issus de la nature. Nous avons donc fragmenté le programme en quatre blocs : l’air, le feu, la terre et l’eau. Ils sont articulés autour d’un vide central, linéaire et lumineux, véritable épine dorsale qui vient structurer le fonctionnement de l’école, et qui est aussi l’âme de ce lieu », explique Jérôme Le Gall, architecte associé chez Arte Charpentier Architectes.

 

Le bâtiment se compose d’un socle massif en béton. La partie supérieure est constituée d’une peau métallique ondulée et légère, une matière qui fait écho à l’inox largement présent dans les cuisines. C’est ce contraste entre formes et matières qui donne tout son corps et son caractère au campus. « Les espaces ont été dessinés pour offrir une efficacité́ et une rationalité essentielles à l’apprentissage des techniques les plus pointues de l’art culinaire, tout en offrant une expérience sensible à tous, apprenants et visiteurs. Et comme la cuisine, l’architecture doit provoquer des sensations », ajoute l’architecte du projet, Godefroy Saint-Georges.

Photos : © Boegly-Grazia