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Les mille vues du Cheval Blanc…

Après Courchevel, Saint-Tropez, Saint-Barthélemy, les Antilles et les Maldives, la Maison Cheval Blanc investit la proue de l’ancienne Samaritaine, à Paris. La particularité de ce bâtiment Art déco construit par Henri Sauvage en 1928 outre qu’il est classé monument historique ? Une vue imprenable sur la Seine, les toits et les monuments de la capitale.

 

Réhabilité et transformé par l’architecte Édouard François sous la houlette de LVMH Hôtel Management, l’hôtel cinq étoiles compte 72 clés dont 60 chambres, dix suites, deux top suites (l’une d’elle dite l’« Appartement » compte 1 000 m2 avec piscine et ascenseur privatifs…), quatre restaurants, une piscine, une salle de fitness et un spa. « Toutes les chambres donnent sur la Seine. « Paris étant partout à travers les vues, l’aménagement ne traduit pas un style français en particulier », fait remarquer Éric Fratty, directeur design et construction du Cheval Blanc. Édouard François complète : « Nous avons voulu mettre en scène ces paysages proches et lointains, proposer une architecture aux mille vues. » Le programme se déploie verticalement pour permettre ainsi le plus d’ouvertures possibles sur la ville : un immense rooftop arboré au 7e étage, deux restaurants surplombant la Seine, sans compter l’Appartement doté d’un panorama à 360° et toutes les chambres ouvrant sur des bow-windows aménagés en jardins d’hiver.

© Stéphane Aboudaram/We are content(s)

 

Au niveau du rooftop, Édouard François a dû créer une nouvelle façade arrière pour remplacer celle aveugle qui était inachevée. En pierre d’Anstrude, celle-ci joue les codes massifs et épais du monument historique. Des grilles ayant pour motif des médaillons Art déco viennent parachever cette façade qui, par son dessin géométrique, se fond parfaitement – et s’affirme – dans l’architecture existante.

© Stéphane Aboudaram/We are content(s)

 

Le Cheval Blanc propose aussi une architecture d’intérieur imaginée par Peter Marino hors des standards de la décoration. Marbres, cuirs, bois brûlé scarifié, peintures patinées et mosaïques, miroirs… Une palette de matériaux riches et texturés qui apportent un raffinement extrême. Auxquels s’ajoutent un mélange d’art audacieux : des lithographies de Sonia Delaunay, une immense toile bleue de Georges Mathieu qui surplombe le lobby de l’entrée, un garde-corps de Claude Lalanne… Autant de détails qui là aussi, arrêtent le regard. À découvrir absolument…

Photos : en Une : © Stéphane Aboudaram/We are content(s)
Photos : © Alexandre Tabaste

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Article issu du numéro 179 de Business Immo Global.

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