Paris La Défense accueille l’exposition « Les Extatiques » sous son parvis
Accueillant le plus grand musée à ciel ouvert d’Europe (avec une cinquantaine d’œuvres), Paris La Défense abrite du 2 au 25 février 2024, dans ses sous-sols cette fois-ci, sous son parvis, « Les Extatiques », une exposition d’art contemporain éphémère. Installations monumentales, séries photos, peintures, sculptures, projections, œuvres numériques et cinétiques d’une vingtaine d’artistes se déploient dans quelque 5 000 m² souterrains sous le regard d’un public amateur d’explorations urbaines. Ces œuvres qui jouent avec les volumes et les espaces baptisés la « Cathédrale » par les initiés, évoquent la puissance de la nature reprenant ses droits dans des lieux oubliés. Le parcours guidé par un médiateur se termine par la découverte de l’œuvre cachée de Paris La Défense, le « monstre et l’atelier de Raymond Moretti.
« Cet événement mené en partenariat avec Paris Face Cachée et le collectif d’artistes “Interstices” est l’occasion pour nous de continuer à faire dialoguer art et architecture, deux des singularités du quartier », explique Paris La Défense. « Les “Extatiques” nous permettent également de poursuivre la transformation du quartier d’affaires en quartier de vie. »
Avec cette exposition, le territoire de Paris La Défense démontre une fois de plus sa volonté de se transformer chaque jour davantage « grâce aux projets de renouvellement urbain menés par l’établissement public, à sa politique culturelle : événements artistiques, festifs, et aux concerts et matches se déroulant à Paris La Défense Arena, etc. ».
Aujourd’hui, la Cathédrale répartie sur plusieurs espaces sert principalement de lieu de tournage ou d’opérations artistiques éphémères, de manière, là encore, à associer l’art à Paris La Défense. « Cette année, Paris La Défense invite à découvrir l’une des facettes mystérieuses de son architecture. Ce nouveau format des Extatiques permet aux plus aventuriers d’explorer les sous-sols du quartier et de découvrir ces immenses espaces habituellement fermés au public », souligne Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense.