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Vous l’avez loupée ? Le low-tech en fiction

Photo : Les lauréates du Prix du jury, Jeanne Thierry et Manon Crueize, aux côtés de Catherine Papillon, Thierry Laroue-Pont et Olivier Bokobza, de BNP PRE. – © DR

Les lauréats de la 15e édition du prix des Espoirs de l’architecture ont été révélés au Forum des métiers de l’immobilier et de la ville. Une édition où les étudiants étaient invités à fictionner sur la transformation low-tech de La Défense. Fructueuse et prometteuse…

Les lauréats de la 15e édition du prix des Espoirs de l’architecture décerné par BNP Paribas Real Estate (BNP PRE) ont été révélés le 15 février dernier au Forum des métiers de l’immobilier et de la ville (FMIV) organisé par Business Immo. Pour cette édition, BNP PRE et l’Établissement public Paris La Défense ont décidé de croiser leur démarche en proposant à des étudiants en architecture et/ou ingénierie en fin d’études de travailler à un projet fictif. Le thème : Imaginez la transformation low-tech de Paris-La Défense. Ils étaient invités à choisir un bâtiment ou un équipement existant et à imaginer sa modification en proposant des solutions low-tech avec pour consigne de faire mieux avec moins.

Parmi les sept équipes finalistes, je jury – composé d’architectes et de membres de BNP PRE – en a retenu trois. Le Prix du jury a été attribué au projet « À la recherche du sol perdu » conçu par Jeanne Thierry et Manon Crueize (Ensa Paris Malaquais et Ensa Paris Belleville) qui vise à concilier ville et nature.
« L’opération consiste à déperméabiliser les sols et à les réinvestir pour les rendre vivants et vivables », résument les conceptrices. Elles se sont inspirées des tours à vent moyen-orientales pour créer des flux d’air frais venant du sous-sol.

Un Prix spécial a été décerné au projet « Habiter le vertical » imaginé par Nicolas Goury et Adrien Gaillard (EAV&T Paris Est). Les étudiants se sont emparés d’une tour de bureaux des années 1970 avec pour objectif d’en faire un élément favorisant la reconnexion sociale et l’efficacité énergétique. Les 35 000 m2 de bureaux sont ainsi transformés pour créer un quartier vertical composé de logements, bureaux, musées, crèche, restaurant…
« En multipliant les usages, nous avons intégré dans cette tour une démarche de chronotopie », indiquent les étudiants. Une démarche qui prend en compte tous les aspects de la vie.

Enfin, le Prix coup de cœur des internautes a été remporté par « 7 bâtiments, 1 typologie : la cour centrale se réinvente », porté par Thierry Gedeon (Ensa Paris Malaquais). Sa proposition consiste en la réhabilitation d’une résidence située dans le quartier de Boieldieu avec pour objectif de révéler le potentiel de la cour centrale. « Je souhaitais faire une architecture en lien avec la nature et la typologie à patio pour lutter contre les bulles de chaleur urbaine et créer un lieu à caractère social », explique-t-il. Il a imaginé également une canopée au pied du bâtiment destiné à abriter restaurants et cafés éphémères. 


Article issu du Business Immo Global 193.

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