L’Oréal s’installe dans l’immeuble Link-It, à Clichy
Situés à proximité du siège mondial de L’Oréal, à Clichy (92), les 6 550 m² de bureaux du leader mondial de la cosmétique se déploient dans l’immeuble Link-it, porté par Lazard Group et conçu par le cabinet Valero Gadan Architectes. Cet aménagement intérieur imaginé par Majorelle se révèle comme un hub innovant qui associe fonctionnalité opérationnelle et valeur d’entreprise.
« La raison d’être de L’Oréal étant la célébration de la beauté et du bien-être dans une approche responsable, nous nous sommes inspirés de ces fondamentaux afin de concevoir des espaces uniques, dans lesquels s’harmonisent qualité de vie au travail et valorisation de la marque employeur », explique Catherine Lenoble, directrice du pôle Projets chez Majorelle.
Le parti pris architectural du bâtiment était très contraignant. Ses huit niveaux étaient compartimentés et leurs hauteurs, profondeurs et volumes variables. « Imaginer le traitement des plateaux, hétérogènes, étroits et difficilement cloisonnables, fut un exercice de haute voltige que nous avons appréhendé avec dextérité et inventivité, souligne Catherine Lenoble. En ligne de mire, nous souhaitions préserver l’apport de lumière naturelle, garantir la quiétude de tous les espaces de travail, tout en bannissant l’idée d’uniformisation et en mettant en exergue les codes de L’Oréal, notamment les visuels grand format aux murs ou en vitrophanie », poursuit-elle.
Le mobilier provient à 80 % du siège mondial de Clichy et se veut évolutif. Dans une démarche RSE, 100 % des postes de travail (benchs, assises et petites cloisons) ont été récupérés et réutilisés ainsi que 100 % des armoires hautes et basses. Des étagères suspendues, spécialement créées et intégrées à la structure des benchs, accueillent une végétalisation naturelle. Les matériaux nobles – avec une dominante bois – ont été privilégiés ainsi que les couleurs naturelles. Les formes organiques, notamment dans les espaces de convivialité, apportent fluidité et douceur aux circulations.
« Quatre mois de conception et six mois de chantier, tel fut notre challenge. La précieuse connaissance du groupe, de son identité et de ses codes nous a permis d’appréhender au plus juste les exigences des futurs utilisateurs et de proposer des solutions agiles et pérennes », conclut Catherine Lenoble.
