Créé en 2017 par Romain Rainaut et Grégory Mollet-Viéville, CYD est un opérateur spécialisé dans le « well-being » (« immeubles qui nous veulent du bien » en français). Sport, santé, bien-être, mobilité et aspect communautaire en sont les principaux piliers. L’entreprise labellisée B Corp depuis 2021, a su répondre aux nouveaux besoins de l’immobilier et des personnes qui l’exploitent.
Avec les politiques du télétravail qui ont fortement impacté les services des immeubles tertiaires, ou encore les 58 % des 12/25 ans qui préfèrent faire du sport chez eux via une plate-forme digitale, le taux de captation aux services proposés dans les bâtiments est passé de 25 % à seulement 10/15 % en seulement quelques années : « Une de nos missions dans les immeubles que nous opérons avec des salles de sport est en premier de rendre ce marqueur serviciel le plus engagé possible en proposant des machines sans électricité, repenser la manière d’habiller les coachs, le choix des matériaux, la mise en place d’une signalétique pour limiter la consommation de l’eau des douches, etc. Notre deuxième mission est de pouvoir toucher les collaborateurs de l’immeuble qui ne sont pas intéressés par la salle de sport grâce à nos autres services de well-being (développement personnel, hygiène de vie, mobilité douce, gaming/e-sport) », détaille Romain Rainaut. CYD a donc pour objectif de mettre en avant le bien-être au sein des bâtiments avec pour stratégie, la garantie d’une optimisation non seulement économique, mais également énergétique : « Le Covid a renforcé le fait qu’aujourd’hui les gens ont besoin de prendre soin d’eux, de façon globale, holistique, qui intègre davantage l’esprit, la santé mentale, par exemple. L’aspect social, communautaire et qui prend soin de la planète est aussi un vecteur important de l’adhésion des collaborateurs aux services de l’immeuble. »
Toujours dans l’optique d’emporter des tendances du B to C pour les amener dans le B to B, CYD vient également de lancer une verticale autour du gaming et du e-sport : « « Le gaming/l’e-sport est aussi un exemple de services que nous opérons et qui témoigne de cette complémentarité de services pour toucher les collaborateurs en dehors de la salle de sport. Les parallèles avec le well-being sont nombreux. Nous sommes actuellement en négociation pour lancer une salle de gaming avec des professionnels qui viendraient faire des démonstrations, retransmissions de championnat ou encore challenges dans des tours à La Défense. Grâce à la diversité de nos services well-being, nous souhaitons toucher jusqu’à 60 % des collaborateurs d’un immeuble de bureaux », relève Romain Rainaut.
Des ambitions toujours plus grandes
Si CYD est spécialisé dans l’immobilier depuis maintenant trois ans, l’entreprise a tout d’abord été un opérateur de salles de sport dans des hôtels : « Nous avons commencé notre vie d’opérateur well-being dans l’hôtellerie en gérant des salles de sport, et nous nous sommes progressivement diversifiés dans les différentes classes d’actifs. La majeure partie de nos projets est dans l’immobilier tertiaire/bureau mais nous travaillons avec d’autres classes d’actifs, résidentiel, résidentiel géré, hospitality, ce qui est notre laboratoire d’innovation », explique Romain Rainaut.
En effet, quel que soit le type d’actif, le service est devenu un enjeu majeur pour la commercialisation des actifs et la création de valeur de ces derniers. Mais aussi en termes de rétention des talents, d’expérience collaborateur et de marque employeur. Pour aider les actifs à parvenir à ces conclusions, CYD aménage des salles de sport, locaux vélos, parcours de médiation dans les jardins, travaille avec des sportifs de Paris 2024, des ostéopathes, coachs sportifs, experts en nutrition, etc.
En ce qui concerne son business model, CYD accompagne toute la chaîne de valeur à travers les aménagements, la programmation, le digital et la communication : « Nous travaillons avec nos clients sous la forme de contrat de prestations de services. Nous opérons en marque blanche, au nom d’un propriétaire, d’un actif, d’un portefeuille ou d’un locataire »,explique le fondateur de CYD.
