Haut

Anne-Laure visite…La Folie douce Les Arcs Paradiski

En décembre dernier ouvrait la Folie Douce Les Arcs Paradiski, le 8ème établissement du genre, un genre particulier presque unique, perché à plusieurs centaines de mètres d’altitude. Ce mastodonte du divertissement et de la restauration s’éloigne du petit refuge de montagne avec un objectif : Faire danser les vacanciers sur les pistes après les avoir régalé d’une cuisine de qualité.

Je me suis penchée sur le dernier né de la famille, celui des Arcs pour comprendre comment La Folie douce nous donnait la fièvre du samedi soir le jeudi après-midi…en chaussures de ski qui plus est.

Après Val d’Isère en 1981 puis Val Thorens, Méribel Courchevel, Alpe D’Huez, Saint Gervais Megève et Avoriaz, le groupe investit les pistes des Arcs Paradiski.

Une pause gourmande mais pas que…

Depuis fin 2019, se dévoile un bâtiment à l’architecture toute en courbes. Pierre, lauze, et bien sûr bois, les matériaux bruts et naturels sont très présents et viennent servir un esthétisme des années 1970. À l’instar des autres Folies douces, celle des Arcs s’insère harmonieusement dans le paysage. 2 000 m² avec vue imprenable sur le massif, qui offrent trois restaurants, une boutique, une immense terrasse et, en son cœur, un dancefloor et un amphithéâtre. Le décor est planté, ici, on ne fait pas que déjeuner !

On pourrait s’y sentir perdu, trouver cela trop grand, mais on sait pourquoi on vient : bien manger et faire la fête. Puis l’espace se remplit rapidement…

Ce décorum impressionnant, mais néanmoins soigné, me ferait presque oublier ce que j’ai dans l’assiette…et ce serait bien dommage parce que la générosité et la qualité de la cuisine font partie du concept. Le chef Franck Mischler est aux fourneaux et propose trois types de restauration : l’inégalée et traditionnelle Fruitière, La Petite Cuisine, un self-service aux plats plus simples, mais de qualité, et le Butcher, un snacking pour une pause gourmande, mais rapide.

Je me laisse donc tenter par une poitrine de cochon croustillante suivie d’un mille-feuilles « léger » à la crème vanille… c’est les vacances après tout !

Lâcher prise à 1 800 m d’altitude

Et de fait, c’est bien le concept. Pour Luc Reversade, les sports d’hiver ne doivent pas être uniquement synonymes de sport mais aussi de vacances ! Avec la Folie douce, l’entrepreneur entend surprendre, divertir et satisfaire une clientèle internationale et exigeante, skieurs et non-skieurs.

Ouvert toute la journée, l’établissement se métamorphose à partir de 14 h jusque 19 h. Ça danse, ça joue de la musique, ça chante, ça mixe… c’est le show assuré par la Folie douce Team, 60 artistes qui mettent le feu chaque jour et entraînent avec eux jusque 1 200 personnes. On est complètement dans le day clubbing.

La clientèle ? Très hétéroclite, cosmopolite mais surtout très familiale. On pourrait croire que le concept n’attire qu’une clientèle jeune… Bien au contraire, on vient ici en famille et entre gastronomie et divertissement, chacun semble y trouver son compte. Souvent placé à proximité des remontées mécaniques, l’établissement est accessible aux skieurs comme aux non-skieurs, de 7 à 107 ans comme ils le disent.

On profite de la vue, des plats et juste du moment, et on se fait plaisir.

Au final, suis-je surprise ? Oui. Suis-je divertie ? Aussi. Suis-je satisfaite ? Tout à fait… et je ne suis visiblement pas la seule. Le lieu est plein ! Le pari de Luc Reversade semble remporté…depuis maintenant presque 40 ans.

Photos : © Anne-Laure Alazard