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Mama Shelter s’invite à Dijon

Un Mama Shelter, 10e de la lignée en France, 18e dans le monde ouvre à Dijon, sous la protection de la chouette, emblème de la ville. Heureux présage pour ce Mama de 120 chambres dont la moitié dévoile la cathédrale Saint-Bénigne, doté d’un restaurant de 202 places et d’un patio extérieur, d’un CinéMama de 28 places, de deux karaokés, de quatre ateliers et même d’un terrain de pétanque !

Mama Shelter, rue du Maret, jouxtant la cathédrale Saint-Bénigne et le jardin Darcy, se déploie dans l’ancienne caisse d’assurance maladie, un immeuble de style brutaliste des années 1960, répertorié aux bâtiments de France. « Une grande boîte en verre, lumineuse, à six minutes à pied de la gare, au cœur de la ville » explique Benjamin El Doghaïli, architecte à la tête du studio de création de Mama Shelter.

Métamorphoser des bureaux administratifs, assemblage avant-gardiste de béton et de verre en valorisant les points forts : luminosité, localisation, pour offrir dans les 120 chambres des échappées belles sur les flèches et les gargouilles de la cathédrale, les jardins alentour, le ciel. Adoucir sa façade de béton de quelques pierres blondes de Bourgogne. Et, décliner sur les cinq étages des chambres et suites aux belles proportions, sous les combles pour les plus vastes, surplombant le restaurant pour les plus audacieuses, prolongées de bow-window et percées d’un hublot pour suivre la danse des nuages. « Saisir le paysage bourguignon, l’inviter entre les murs du Mama, tel était mon but. M’inspirer de l’ondulation des vignes, des dessins géométriques des toitures en tuiles glaçurées polychromes, dites « toits vernissés », qui signent cette région », confie Benjamin El Doghaïli. Comme Lola Mercier, designer, dont la moquette traduit, en noir et blanc, les vallonnements graphiques du vignoble. Ou comme le cannage des têtes de lit dont les motifs et couleurs reprennent les motifs des toits. « Ce Mama est paré de teintes chaudes, terracotta, rose poudré, lie de vin, vert, happées de ce terreau fertile. »

Chaque Mama Shelter raconte une histoire à celles et ceux qui y séjournent. Des liens peuvent se tisser entre les hôtes et les habitants alentour amenés à sympathiser autour des bars, de la véranda ou du patio extérieur, dans les karaokés, le CinéMama, voire dans les ateliers qui se prêtent autant aux séminaires, qu’aux fêtes entre amis.

 

Photo : © Mama Shelter