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L’exposition « Au sentiers qui bifurquent » revient à Poush

Après une première ouverture au public mi-décembre, l’exposition « Au sentiers qui bifurquent » revient du 5 au 7 janvier 2024 à l’École des arts décoratifs qui expose à Poush, dans la ville d’Aubervilliers (93).

Tenant son titre d’une nouvelle de Borges qui se présente comme « une énorme devinette ou parabole dont le thème est le temps », cette exposition, dont le commissariat a été confié à Raphaël Brunel, réunit une quarantaine de jeunes artistes et designers. 

 « Comme dans la nouvelle de Borges, c’est à la coexistence de tous ces temps que nous souhaitons donner accès, à la sortie d’une école qui, riche de ses multiples secteurs, ateliers et méridiens, mise plus que toute autre sur les bifurcations, les croisements et la transdisciplinarité : entre l’ancien et le nouveau, l’art et le design, l’individu et le collectif, la théorie, la pratique et la technique. Si l’on veut bien avoir à l’esprit la vocation des arts décoratifs à configurer nos milieux de vie, dans leur dimension à la fois réelle et imaginaire, visuelle et matérielle, analogique et digitale, naturelle et artificielle, on comprendra que c’est aussi de nos futurs qu’il s’agit – et donc aussi des vôtres », explique Emmanuel Tibloux, directeur de l’École des arts décoratifs de Paris. 

L’occasion donc de « se mêler de ce qui ne nous regarde pas, être où on ne nous attend pas, se déplacer sans cesse, furtivement, et le refaire encore. Sonder le présent et le quotidien, mener l’enquête, collecter, réemployer, désinvisibiliser. Tracer des perspectives à explorer, des lignes de désirs, de sens et de vocabulaire nouveaux. De doutes peut-être avant tout. Dans ce réseau arborescent et versatile où les pistes convergent et divergent à l’infini, tous les futurs possibles coexistent »,  comme l’évoque Raphaël Brunel, commissaire de l’exposition. 

Photo de couverture : © Beryl Libault